Jean-Marc Luisada

La quarantaine juvénile, regard timide et pétillant derrière ses lunettes d’éternel étudiant, sourire à la franchise mâtinée de douceur et tignasse en bataille, Jean-Marc Luisada cache sous ses faux airs d’adolescent bohème un tempérament où le feu se mêle à la glace, l’exaltation à la mélancolie et le brio à l’introspection.

Des lauriers au concours Chopin de Varsovie, suivis de Valses et Mazurkas qui ont marqué d’une pierre blanche et d’un petit vent de folie son entrée dans le monde discographique, lui donnent vite des ailes. Au Japon, aux Etats-Unis, en Allemagne ou au Danemark, il pratique Chopin comme une drogue – et le public partage son addiction. Son jeu poétique et fantasque, au toucher aérien et aux colorations inouïes, achèvera de le parer d’une aura de grand interprète romantique.

S’il porte Schumann, Brahms et Liszt aux nues, ce libre penseur tout aussi passionné cinéphile qu’éclectique mélomane n’est pas de ceux qui se laissent enfermer dans un rôle : Granados, Grieg, Dvorak et Scriabine en savent quelque chose. Raffiné mais jamais maniéré, spontané sans excès d’épanchement, finement dosé et parfaitement maîtrisé, son piano d’orfèvre fait tout autant merveille dans Bizet ou Fauré, quand il ne part pas, en quête d’apaisement, se ressourcer au pays des grands classiques.

Là, chez Bach, Mozart ou Haydn, comme chez les autres, il impose ses visions fourmillant de trouvailles, toujours inédites, et toujours passionnantes. Car le pianiste français est doué d’une imagination en perpétuelle effervescence, que ses maîtres d’hier (Marcel Ciampi, Denyse Rivière, Dominique Merlet et les grands Nikita Magalof f et Paul Badura-Skoda) ont eu à cœur de respecter, comme il s’efforce aujourd’hui de le faire avec ses propres disciples de l’Ecole Normale de Musique. Original sans parti pris de provocation, Jean-Marc Luisada joue au fil de l’âme. Sincère et sans détours, modeste et bon rieur à la scène comme à la ville, il est de la race des charmeurs nés. De ceux qui vous subjuguent comme en dépit d’eux- mêmes.

Virginie Schaefer-Kasriel
© Jeanine Roze Production

Jean-Marc Luisada

 

Jean-Marc Luisada

Jean-Marc Luisada

La quarantaine juvénile, regard timide et pétillant derrière ses lunettes d’éternel étudiant, sourire à la franchise mâtinée de douceur et tignasse en bataille, Jean-Marc Luisada cache sous ses faux airs d’adolescent bohème un tempérament où le feu se mêle à la glace, l’exaltation à la mélancolie et le brio à l’introspection.

Des lauriers au concours Chopin de Varsovie, suivis de Valses et Mazurkas qui ont marqué d’une pierre blanche et d’un petit vent de folie son entrée dans le monde discographique, lui donnent vite des ailes. Au Japon, aux Etats-Unis, en Allemagne ou au Danemark, il pratique Chopin comme une drogue – et le public partage son addiction. Son jeu poétique et fantasque, au toucher aérien et aux colorations inouïes, achèvera de le parer d’une aura de grand interprète romantique.

S’il porte Schumann, Brahms et Liszt aux nues, ce libre penseur tout aussi passionné cinéphile qu’éclectique mélomane n’est pas de ceux qui se laissent enfermer dans un rôle : Granados, Grieg, Dvorak et Scriabine en savent quelque chose. Raffiné mais jamais maniéré, spontané sans excès d’épanchement, finement dosé et parfaitement maîtrisé, son piano d’orfèvre fait tout autant merveille dans Bizet ou Fauré, quand il ne part pas, en quête d’apaisement, se ressourcer au pays des grands classiques.

Là, chez Bach, Mozart ou Haydn, comme chez les autres, il impose ses visions fourmillant de trouvailles, toujours inédites, et toujours passionnantes. Car le pianiste français est doué d’une imagination en perpétuelle effervescence, que ses maîtres d’hier (Marcel Ciampi, Denyse Rivière, Dominique Merlet et les grands Nikita Magalof f et Paul Badura-Skoda) ont eu à cœur de respecter, comme il s’efforce aujourd’hui de le faire avec ses propres disciples de l’Ecole Normale de Musique. Original sans parti pris de provocation, Jean-Marc Luisada joue au fil de l’âme. Sincère et sans détours, modeste et bon rieur à la scène comme à la ville, il est de la race des charmeurs nés. De ceux qui vous subjuguent comme en dépit d’eux- mêmes.

Virginie Schaefer-Kasriel
© Jeanine Roze Production

SES COURS

Résultats : 1 à 25 sur 29 cours
Trier par
Henry Purcell  
trait rougeAir débutant 1re année
Wolfgang Amadeus Mozart  
trait rougeAllegro en sib majeur K.3 (Petit livre pour Maria Anna n°59) débutant 1re année
Ludwig van Beethoven  
trait rougeBagatelle op.126 n°5 indice 5
Exercices techniques  
trait rougeBattements articulés indice 1
Exercices techniques  
trait rougeCinq doigts indice 1
Edvard Grieg  
trait rougeConcerto op.16 (2ème mouvement) indice 6
Claude Debussy  
trait rougeDoctor Gradus ad Parnassum (Children's Corner) indice 6
Carl Reinecke  
trait rougeÉlégie débutant 3e année
Henry Lemoine  
trait rougeÉtude enfantine op.37 n°3 débutant 3e année
Exercices techniques  
trait rougeExercices musculaires indice 1
Exercices techniques  
trait rougeLe mouvement de la franche indice 1
Exercices techniques  
trait rougeLe mouvement de tiroir indice 1
Exercices techniques  
trait rougeLe staccato indice 1
Exercices techniques  
trait rougeLes phrasés indice 1
Exercices techniques  
trait rougeLes précises indice 1
Exercices techniques  
trait rougeLes pressions indice 1
Ludwig van Beethoven  
trait rougeLettre à Elise WoO59 indice 3
Johann Sebastian Bach  
trait rougeMusette BWV Anh.126 débutant 3e année
Frédéric Chopin  
trait rougeNocturne en do# min. B.49 indice 4
Exercices techniques  
trait rougePour le pouce indice 1
Wolfgang Amadeus Mozart  
trait rougeSonate "Marche Turque" en la majeur K.331 (1er mvt) indice 5
Wolfgang Amadeus Mozart  
trait rougeSonate "Marche Turque" en la majeur K.331 (2ème mvt) indice 5
Wolfgang Amadeus Mozart  
trait rougeSonate "Marche Turque" en la majeur K.331 (Rondo Alla Turca) indice 5
Wolfgang Amadeus Mozart  
trait rougeSonate en do majeur K.545 (1er mvt) indice 5
Ludwig van Beethoven  
trait rougeSonate Op.27 No.2 (Clair de lune - Sonata quasi una Fantasia, 1er mvt) indice 5